mardi 22 octobre 2019
Madrid, secrétariat d’état à la diversité, 15-17 octobre 2019
Organisée par le Conseil de l’Europe
Délégation EGPA présente : Grèce, Serbie, Suède, France, Espagne, Irlande du Nord.
Pays représentés par leur Ministère : Pologne, Moldavie, Lituanie, Italie, Géorgie, Portugal, Bulgarie, Angleterre, Pays-Bas
Matinée d’accueil et de présentation :
-Mot d’accueil du secrétaire d’Etat à l’Egalité.
-Intervention d’un représentant du Ministère de l’Intérieur sur les mesures de lutte contre les crimes de haine, notamment anti LGBTI en Espagne.
-Présentation de l’EGPA par son Président Alain Parmentier, ses membres et ses travaux en Europe.
1re journée:
Workshops:
-Présentation par un militant espagnol LGBTI (Manuel LOPEZ, de l’association madrilène ACROPOLI) de sa surprise de voir autant de policiers européens en uniforme présents pour cette cause. Référence aux évènements de Stonewall.
-Explications des craintes de la communauté LGBT à contacter la police. Retour sur l’histoire de liens Police-Communauté LGBT, impact de ces préjugés aujourd’hui par ces potentielles victimes que sont les personnes LGBT.
Démonstration de la situation en Espagne, ainsi que dans le monde entier avec la carte des droits LGBT dans la monde.
-Il ressort que la négation de l’importance d’une agression est à prendre en compte car beaucoup de personnes LGBTI minimisent l’importance de signaler aux forces de l’ordre lorsqu’il n’y pas de blessures ou de légères. Souvent aucune déclaration n’est faite car les auteurs sont des voisins ou des personnes vivant dans une petite ville.
-Impact sur les victimes: Peur, état de paralysie, surprise, culpabilité, solitude.
Les victimes ont besoin d’être reconnues en tant que victimes, par exemple il leur est nécessaire d’entendre qu’elles n’ont rien fait de mail en s’habillant de la sorte ou en tenant la main de son/sa partenaire dans la rue.
Attention à ne pas juger une personne qui ne désire pas déposer plainte, ne pas lui faire la morale.
-La presse est souvent difficile dans ses choix de communication sur les actes LGBT-phobes.
Il est nécessaire de relayer la publicité sur les actions de la police envers le public LGBT pour essayer de les rapprocher.
Il semble important de parler des questions de la communauté LGBT au sein des services et des policiers pour banaliser le thème.
Explications des lettres et sigles: LGBTIQAAQ, binaire, pansexuel, cisgenre
Explication de la pyramide de haine: Pyramide of hate
Génocide
Crime de haine
Discrimination
Préjugés
Langage courant
Cf google: « All Porto’s scale of prejudice »
2ème journée:
-Explication comment organiser un meeting, une conférence, une sensibilisation, quels acteurs invités, associations, administrations, etc....
-Éviter les tables rondes avec des intervenants comme un directeur et un militant extrême qui peut avoir des préjugés sur les policiers. Avoir un médiateur qui sait recentrer le débat au besoin. Privilégier les schémas aux chiffres pour éviter tout jugement de l’action ou de l’inaction des forces de police.
Adapter les exemples concrets en fonction du temps imparti à la sensibilisation; l’idéal est pour les 4 points.
Discussions à propos du refus des victimes lgbt de venir signaler leur agression dans les commissariats.
NB: idem pour les collègues lgbt victimes hésitant à signaler leur agression.
Exemples à trouver à propos de chaque pays où une affaire a été médiatisée suite à une intervention de police ou un jugement rendu en « défaveur » de la victime, avec ou non un recours ultérieur auprès des instances européennes.
Les exemples européens sont intéressants pour les pays où aucun exemple locale n’est possible, sinon le « local » est à privilégier car beaucoup plus parlant pour l’audience.
UNI FORM: Possibilité de déposer un signalement en ligne dans plusieurs pays européens où aucune plainte ne ligne n’est disponible à ce jour.
Atelier de travail sur une attaque lesbophobe par un groupe d’individus.
Premiers témoignages, collecter les preuves techniques, rapport officiel des intervenants, audition de la victime, investigations ultérieures par les services de police.
Attention de n’avoir qu’un policier en face de la victime pour qu’elle se sente rassurée. Par contre elle peut être accompagnée par une personne de confiance.
Attention aux promesses de protection que l’on peut lui procurer car il se peut que la réalité de la protection soit un peu différente des promesses.
Pensée aux informations qui circulent sur les médias sociaux, leurs conséquences pour l’enquête, pour la victime, pour l’image des services de police.
Thèmes précis des questions à poser pour préciser l’agression, le lieu, et donc faciliter l’enquête.
3e journée:
Ces outils donnés sont à utiliser et à adapter en fonction de nos exemples personnels, au sein de chaque pays.
Echange interactif et jeux de rôles avec des associations LGBTI, des procureurs, des Policiers.