lundi 08 juin 2020
Les associations FLAG!, Mousse et STOP homophobie ont de nouveau décidé de déposer plainte, ce jour, auprès du Procureur de la République.
FLAG! saisit l'IGPN et l'IGGN.
L'application FLAG! prend maintenant en compte les discriminations croisées.
Ce vendredi 5 juin 2020, les associations FLAG!, STOP homophobie et Mousse ont déposé plainte auprès du Procureur de la République de Paris suite aux révélations, la veille, du site d'information StreetPress, concernant un groupe Facebook privé « TN Rabiot Police Officiel », où plus de 8000 membres, dont une majorité de policiers et gendarmes, s’échangeraient des propos à caractère sexiste et homophobe. Ce lundi 8, Streetpress révèle l’existence d’un second groupe Facebook similaire, baptisé « FDO 22 unis » et comportant plus de 9000 membres des forces de l’ordre.
C'est un fonctionnaire de police se disant « désabusé par le racisme qui mine l’institution policière » qui a donné l'information. Mais, contrairement au précédent, « FDO 22 unis » est un groupe masqué : pour l’intégrer, il faut l’invitation d’un membre. Et dans ce groupe, les membres des forces de l’ordre réagissent à l’actualité policière, et partagent des messages à caractère raciste, sexiste et homophobe, se moquant parfois de faits divers et d’articles de presse faisant état de bavures policières.
Commentaires racistes et haineux
Les associations FLAG!, Mousse et STOP homophobie ont de nouveau décidé de déposer plainte, ce jour, auprès du Procureur de la République.
Des sanctions proportionnées devront être prises contre les membres des forces de l’ordre si l’enquête établit la réalité des faits dénoncés par Streetpress et l'Huffington Post.
FLAG! saisit les inspections générales
En parallèle FLAG! a saisi ce lundi 08 juin 2020, l'Inspection Générale de la Police Nationale et l'Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale.
FLAG! demande depuis de nombreuses années que la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale communiquent sur les sanctions prises chaque année contre des policiers et des gendarmes auteurs de crimes de haine.
Le racisme, comme l’homophobie ne relèvent pas de la liberté d’expression mais du code pénal. Il serait opportun de le rappeler à travers quelques sanctions fermes prises au sein de la Police Nationale et de la Gendarmerie nationale.
L'application FLAG! évolue pour prendre en compte les discriminations croisées.
Les actes de LGBTphobies peuvent aussi s'accompagner de propos ou d'actes racistes ou antisémites. Ces discriminations multiples augmentent leurs impacts sur la victime mais elles sont rarement identifiées. Sur l'application FLAG! il est maintenant possible d'indiquer les discriminations croisées subies en complément des LGBTphobies.
Ensemble, rendons visibles ces violences #SignalementFLAG!
Contact Presse :
CAVIROT Johan, Président
0672843216